Tous les moyens humains, matériels et logistiques sont disponibles en vue d’accélérer l’opération d’enlèvement des céréales et les mettre à l’abri des aléas climatiques.
Dans le cadre du suivi rapproché de l’opération de collecte et de stockage des céréales, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a effectué à l’aube du 22 juillet une visite inopinée dans plusieurs centres de collecte des céréales dans les gouvernorats de Béja (Medjez El Bab et Goubellat) et Siliana (Bouarada et Laâroussa).
C’était une occasion pour prendre connaissance de la situation des quantités des céréales stockées en plein air ainsi que du stockage stratégique de l’orge. Le ministre a recommandé d’accélérer l’enlèvement de ces quantités de céréales et a loué le rôle joué par les militaires dans l’opération de mettre à l’abri les quantités des céréales.
Protéger la production
Le ministre a indiqué, en outre, que tous les moyens humains, matériels et logistiques sont disponibles en vue d’accélérer l’opération d’enlèvement des céréales et les mettre à l’abri des aléas climatiques. A noter que la Tunisie a réalisé cette année une bonne campagne de céréales, mais qui n’ont pu être toutes stockées, vu la saturation des silos, ce qui a suscité la colère et le mécontentement de plusieurs agriculteurs inquiets sur le sort de leur production.
Ces quantités risquent de moisir sous l’effet des conditions climatiques. D’où la nécessité de mettre cette production à l’abri des aléas climatiques pour en tirer pleinement profit. La réussite de cette campagne céréalière n’aurait pas pu être réalisée sans les efforts déployés par les agriculteurs qui ont investi des sommes faramineuses pour l’achat des intrants et la mobilisation des effectifs. La moindre pluie pourrait porter atteinte à ces quantités de blé collectées et non stockées.
La Tunisie importe régulièrement des quantités de céréales du marché mondial pour satisfaire les besoins de consommation de la population. Grâce à cette bonne campagne, les importations pourraient être réduites, ce qui permettrait de faire des économies en devises. Encore faut-il protéger cette production et éviter la moisissure due aux conditions climatiques.